lundi 28 octobre 2013

C'est lundi, que lisez-vous ? #57

Ce que j'ai lu la semaine passée :

Ce que je suis en train de lire :

Ce que je vais lire ensuite :

J'ai lu, beaucoup lu la semaine passé ! Deux essais pour le mémoire, non notés ici, et en parallèle j'ai découvert une série de Young Adult américaine plutôt sympa (même si le tome 2 est pas top comparé au premier), que je recommande assez aux amateurs du genre. ^^
J'ai également commencé ma cure de nouvelles MICRO de chez Walrus, j'essaie d'en lire une par soir, et je ferai une chronique sur cinq nouvelles à la fois, histoire d'éviter les redites :)
En roman, j'ai commencé Even dead things feel your love. Je n'en suis qu'au tout début mais je peux déjà dire que le style très travaillé me plaît bien... Quant à La Voie du Sabre, je retrouve avec plaisir l'écriture de Thomas Day, mais je risque d'avancer lentement car je dois prendre des notes sur ce que je lis... ça reste passionnant dans tous les cas !
La semaine prochaine, j'entends simplement continuer sur ma lancée, sans déroger. Mais j'essaie de ne pas trop y penser : mes vacances seront finies :(

Et vous, que lisez-vous de beau ce lundi ? ^^

dimanche 27 octobre 2013

[Vanessa Terral] Cinq pas sous terre

Titre : Cinq pas sous Terre
Auteur : Vanessa Terral
Editeur : Petit Caveau
Nombre de pages : ~25 pages par épisode
5 épisodes à 0€99 sur Immatériel.
Une version papier est disponible sur le site des éditions du Petit Caveau (et chez vos libraires papiers préférés !)

Début de l’été, près de Toulouse.
Jabirah se réveille dans une cave, malade et incapable de faire un geste. Une femme ne tarde pas à la rejoindre. Elle dit s’appeler Muriel et être une engeôleuse d’esprits, une sorte de médium dont le but est de protéger l’harmonie entre les ombres et les humains. Cette illuminée propose à sa prisonnière un marché qui ressemble plutôt à un chantage : la servir, en échange de quoi elle lui rendra son suaire.
Paraît-il que Jabirah est une mâchonneuse de linceul, un vampire nouveau-né dont le corps va pourrir si elle n’ingère pas régulièrement des bouts de son drap mortuaire, et cela jusqu’au dernier fil.
Quant à ce que Muriel demande en retour… Bah, il s’agit de trois fois rien !
Simplement tuer un engeôleur fou qui veut réveiller le passé de la Ville rose…

Vous aimerez :
- la mythologie originale
- le franc parler de Jabirah
- promener dans une Toulouse réaliste

Vous n'y trouverez pas :
- une intrigue complexe
- un style égal à tous niveaux

Mon avis ?
J'avais adoré suivre les aventures de Solange au royaume des anges, c'est donc avec une grande impatience et certaines attentes que j'ai plongé dans les aventures de Jabirah dans la ville rose. Force est de constater que si le récit est loin, très loin d'être mauvais, il ne m'a pas autant emporté que le précédent.

A cela, deux raisons... d'une, l'intrigue trop simple n'a pas su me captiver. Le concept de départ me paraissait laisser place à des dizaines de possibilités et j'ai trouvé que, au final, l'ensemble manquait de profondeur et de choix risqués. La faute au format court en épisodes (eux aussi très courts) ? Peut-être, je ne sais pas. En tout cas, j'ai eu du mal à me laisser emporter par l'action.
D'autre part, le style : par rapport à L'Aube de la guerrière, je l'ai trouvé moins évocateur, moins égal aussi, notamment à cause des sauts de niveaux de langage. Jabirah est une djeunz au parler très oral dans les dialogues avec les autres personnages. Pourtant, quand elle entre en mode "narratrice", ses pensées sont parfois exprimées avec des tournures au passé simple hyper "écrit", ce qui provoque un décalage constant qui n'a eu de cesse de me sortir de ma lecture. Pas facile, dès lors, de m'immerger dans la tête de cette adolescente censée penser de la même manière qu'elle parle : j'ai bien conscience d'être assez sévère ici, dans ma critique, car je sais qu'en tant qu'auteur, moi-même, j'aurais du mal à conserver un équilibre réaliste entre paroles djeunz et focalisation interne littéraire.
L'auteur a fait le pari de s'y lancer, et c'est tantôt réussi, tantôt non. Une appréciation en demi-teintes, donc, pour le style.

Voilà, c'était la partie sur les points négatifs qui, comme vous le constatez, s'ils ne sont pas nombreux, n'en ont pas moins été dérangeants lors de ma lecture. Cela étant, j'insiste : si j'en parle sur ce blog, c'est que j'ai quand même aimé suivre Jabirah dans la ville rose !! :-)

Jabirah, tenez, cette adolescente hyper réaliste dans ses paroles, ses comportements, hyper moderne dans sa façon de penser, et attachante au possible ! Elle porte littéralement la série sur ses épaules : la manière dont elle nous explique ce qu'elle ressent lors de sa transformation progressive en vampire, entre les émotions et les véritables sensations physiques que cela provoque chez elle... saisissant de réalisme, on s'y croirait ! Je ne vous en dirai pas plus sur ce que provoque l'ingestion du linceul chez les vampires, mais attendez-vous à être extrêmement surpris et, surtout, ravis par cette revisitation réussie du mythe du vampire !

En parlant de mythe... il n'y a pas que celui du vampire que vous verrez revisité ici. Vanessa Terral est une férue de mythologie et de paganisme (et même pratiquante, il me semble !), elle en profite donc pour revisiter, à sa sauce, la figure de la sorcière, ici appelé engeôleuse. Le principe est simple : chaque chose porte en soi un esprit, chaque être vivant aussi, et ceux-là peuvent être manipulés et utilisés. Certains sorciers le font en douceur, d'autres soumettent les esprits à leur volonté, dans un lien terrifiant... avec Jabirah, donc, on ne découvre pas seulement un nouveau vampire, mais aussi un aspect inédit de la sorcellerie, ici très bien exploité. J'ai adoré découvrir les principes et concepts mis en place par Vanessa Terral, qui redouble d'imaginations pour nous surprendre, notamment par la forme de ces esprits de l'eau ou de la terre, etc. De manière générale, je les ai un peu visualisés comme des feux follets fluorescents (mais pas pour autant inoffensifs). Certains m'ont tout de suite fait penser à de petits pokémons (pour les gentils, hein) !

Vous l'aurez compris, en très peu de pages, Vanessa Terral explore une magie inédite, originale, et vraiment bien pensée. Le gros point fort de cette série de courts épisodes !

Par certains côtés, j'ai aimé suivre Jabirah dans la ville rose, mais certaines choses récurrentes dues aux choix de narration effectués par l'auteur m'ont empêché de me plonger correctement dans l'univers et de me laisser porter par ma lecture. Il est évident que mon ressenti reste personnel, je ne doute donc pas une seconde que plusieurs d'entre vous pourrons y trouver leur bonheur et même un coup de cœur (comme ça a déjà été le cas ailleurs sur la toile ^^).

En conclusion, c'est un récit vampirique plutôt original, qui joue avec les codes du genre et revisite complètement la mythologie afférente – en plus de vous faire voyager à Toulouse et de vous donner envie de visiter la ville ! ;-)

lundi 21 octobre 2013

C'est lundi, que lisez-vous ? #56

Ce que j'ai lu la semaine passée :

Ce que je suis en train de lire :

Ce que je vais lire ensuite :


Pouaaaaah, ce que je suis lente en ce moment ! Bon, ma lecture précédente était un pavé, ceci expliquait cela. Mais celle en cours est tout petite (moins de 300 pages !) et je n'avance pas vite pour autant... pourtant, c'est super bien écrit, je pressens même le coup de cœur mais... j'ai pas eu le temps d'avancer et du coup, je n'en suis qu'aux deux-tiers o___O
Bon, pour tout vous dire, je me tape aussi de gros bouquins bien épais pour la fac, type essais littéraires en série pour un exposé, un dossier, le mémoire, etc. Du coup, après avoir passé la journée dans les bouquins d'étude, j'avoue, le soir, je cède moins volontiers aux appels de la lecture. <___<
Mais bon, samedi je suis en vacances pour une petite semaine : gageons que la tendance va s'inverser ^__^

Bonne semaine à tous !

mercredi 16 octobre 2013

[Justine Niogret] Cœurs de rouille

Titre : Cœurs de rouille
Auteur : Justine Niogret
Editeur : Le Pré aux Clercs – collection Pandore
Nombre de pages : 272


Des robots traqués, jadis fidèles serviteurs. Des machines brisées, un mausolée de fer dans ce qui était auparavant la cité du ciel. Et partout flotte l'odeur de chair pétrifiée, car un tueur mécanique écorche les vivants pour voler leur peau. Saxe survit en travaillant sur les golems actionnés par magie. Dresde est une automate qui n'a connu que le luxe avant que son maître l'abandonne. Tout les sépare, et pourtant ils vont partager un rêve commun : s'enfuir de la forteresse volante. Une course peut-être sans espoir : retrouver la mythique porte ouvrant sur la liberté.
Romancière, traductrice, Justine Niogret se consacre entièrement à l'écriture. Son premier roman, Chien du heaume, a moissonné tous les prix francophones de l'imaginaire. Dans la lignée du manga (Fullmetal Alchemist) et du chef-d’œuvre classique (Metropolis), Justine réussit ici la fusion entre steampunk et fantasy. 

Vous aimerez :
- le huis-clos
- l'univers esquissé
- le mélange de douceur et de violence
- le discours sur l'humain en filigrane

Vous n'y trouverez pas :
- beaucoup de personnages
- un univers qui répondra à toutes vos questions 
- une histoire d'amour

Mon avis ?

Je m'attendais à un livre complètement différent de celui que j'ai découvert : je m'attendais à du YA classique, avec une histoire d'amour, un côté "rêveur pragmatique" jouant sur le côté humain des robots... et non. Je n'y étais pas du tout. Il faut dire que la quatrième de couverture n'aide pas vraiment ! En même temps, difficile de décrire en si peu de mots l'histoire racontée par Justine Niogret. Moi-même, je ne sais par où commencer... et pourtant, j'ai adoré !! C'est un véritable coup de cœur !

Imaginez plutôt une cité dans le ciel où chaque étage est une version d'un passé révolu. Au plus haut étage de cette ville-tour vivent (ou plutôt survivent) des humains, dont Saxe. Saxe n'est pas un artiste, comme dit dans la quatrième de couverture : Saxe est un ouvrier qui pensait trouver une forme d'art dans son métier, mais la réalité l'a complètement désillusionné. C'est d'ailleurs pour ça qu'il cherche à s'enfuir de la cité : pour fuir la noirceur du réel, pour trouver une raison de rêver, hors de la cité.
Dresde, elle, n'est pas une automate : c'est un golem de porcelaine. Elle est fragile, éphémère et, surtout, aussi complexe qu'un être humain, bien loin de la froide logique des automates. Dresde a perdu son maître : il est mort. Mais elle l'attend quand même. Elle quitte la cité pour fuir cette réalité morbide, ce rêve brisé... et sa non-vie. Comme Saxe, en somme.

C'est l'histoire de leur fuite en avant. Ce n'est donc pas une quête de liberté.
Les personnages eux-mêmes ne savent pas ce qu'ils cherchent, et pour cause : ils ignorent ce qu'ils vont trouver derrière cette porte mythique qui ouvrirait sur "la liberté". Quelle liberté ? Et puis la porte est-elle seulement réelle ? Ce n'est donc pas, définitivement, une quête.

C'est un livre fort, puissant, que nous livre ici Justine Niogret. Un livre où la force des symboles porte toute l'histoire. Où l'écriture est violente sous son apparente élégance. Écorchée vive, presque. Au détour d'une phrase ou d'une autre, on découvrira que le sens des mots importe peu : c'est leur connotation qui compte, ce qu'on y associe : la part de rêve accolée au réel.
Un livre où le signe a plus d'importance que le sens, donc.

Ajoutez un brin de poésie à la fantasmagorie ambiante, saupoudrez d'un peu de steampunk pour le côté "rouille et engrenage"... et voilà, vous obtenez Coeurs de rouille ! Un livre à la fois simple et juste, mais aussi profond et philosophique.

L'histoire est simple. Son sujet l'est beaucoup moins : cela parle de vous, de moi, et nous tous et... de la force de nos convictions. De cette force qui nous pousse à accomplir nos rêves. Du moins est-ce ce que j'ai compris : peut-être, vous, y verrez-vous tout autre chose. C'est ce qui fait la force des grands livres : chaque lecteur y voit quelque chose d'unique, de différent. Et Cœur de Rouille fait partie de ces grands livres indéfinissables, avec lesquels, pourtant, nous nouons une relation intime et puissante...

A lire, pour la puissance évocatrice de cette histoire... éternelle et intemporelle.

lundi 7 octobre 2013

C'est lundi, que lisez-vous ? #55

Ce que j'ai lu la semaine passée :

Ce que je suis en train de lire :

Ce que je vais lire ensuite :

J'avance à un bon rythme dans mes lectures pour le mémoire ! On ne croirait pas comme ça, mais les tomes de Yoshikawa font plus de 800 pages, imprimées en tout petit... c'est long ;)
En "lecture loisir", j'ai commencé Rue Farfadet de Raphaël Albert. Le style est étonnant, le choix narratif du premier chapitre m'a agréablement surprise, j'ai hâte de me plonger dans la suite (je le commence à peine). En parallèle, je lis divers essais et articles sur l'orientalisme et le japonisme, mais je ne pense pas que ça ait trop sa place ici. ;-)
Ensuite, à la fois "lecture mémoire" et "lecture plaisir", ce sera une relecture de La Voie du Sabre, avec prise de notes... et selon toute probabilité, je lirai sa suite et fin directement après !

Stay tuned ! Et vous, que lisez-vous de beau ce lundi ? ^^

mercredi 2 octobre 2013

[Stéphane Soutoul] Anges d'Apocalypse 1

Titre : Anges d'Apocalypse, tome 1 – Le Tourment des Aurores
Auteur : Stéphane Soutoul
Editeur : Rebelle
Nombre de pages : 400

Deux corps pour une seule âme. Impossible selon vous ? C'est pourtant le fardeau que j'endure suite à la malédiction lancée par un sorcier. Tout ça parce que j'ai eu le cran de refuser ses avances. Pour la peine, je l'ai tué, mais en attendant quelle plaie ! La nuit, je suis Famine, l'un des quatre cavaliers de l'apocalypse, et ex-meurtrière qui s'est reconvertie dans la profession de garde du corps. Et lorsque vient le jour, je me trouve coincée avec l'identité de Samantha, une lycéenne des plus ordinaires. Comme si je n'avais pas déjà suffisamment d'ennuis avec deux vies à mener de front, la Cour des sorciers de Toronto vient de me confier la protection de son lord. Il faut dire que certains de ses dissidents se sont mis en tête de le supprimer. Cette fois-ci, je n'ai pas le droit à l'erreur, même si mon côté humain a choisi le mauvais moment pour s'enticher d'un étrange garçon, le genre craquant, mais véritable nid à problèmes... Je vous le dis : pas facile de gérer deux existences à la fois !

Vous aimerez :
- la malédiction de Famine
- l'entrelacement des intrigues humaines et surnaturelles
- le style direct et percutant

Vous n'y trouverez pas :
- un contexte très solide
- des personnages approfondis

Mon avis ?

J'ai tendance à me méfier, dernièrement, des sorties qui surfent sur la vague urban fantasy et, sous prétexte de vouloir faire original, piochent quasi au hasard des créatures tout droit sorties du fin fond de je ne sais quel bestiaire... pas de crainte à avoir ici ! Si le roman échoie effectivement à cette catégorie-là, n'en est pas moins bon !

Plus que le côté cavalier de l'apocalypse, ce qui m'a surtout attirée, c'est la malédiction dont est frappée l'héroïne. C'est quand même quelque chose ! Le concept est tout simplement génial. Cependant, je l'ai trouvé assez peu exploité : on a bien une alternance des chapitres entre Syldia et son alter ego humain, avec des intrigues propres à chacune de ses existences, mais j'ai trouvé que l'auteur n'allait pas assez loin dans son concept. D'autant plus que son personnage nous reste assez imperméable, en dépit de sa position de narratrice. On en apprend peu, au final... Ou bien l'auteur nous réserve cela pour les tomes à venir ? Sûrement, car s'il n'en a guère révélé sur la malédiction de son héroïne, il a cependant exploré à fond l'univers des sorciers, à l'origine de cette malédiction.

J'ai beaucoup aimé l'immeuble des sorciers, le concept de réalités magiques augmentées (ça ne s'appelle pas comme ça dans le roman mais, en gros, c'est le principe ^^), avec l'impression labyrinthique qui en ressort. J'ai adoré ça, et les personnages des sorciers. Pour une fois, ils sont plutôt impressionnants et, surtout, puissants ! Enfin un roman où les sorciers ne sont pas juste l'as dans la manche du héros qui, à un moment voulu, les appelle au secours, avant que lesdits sorciers ne disparaissent aussitôt (j'appelle ça "le sorcier surprise" et sincèrement, j'en ai ma claque de ça dans les romans d'urban fantasy ^^).

En revanche, côté univers en général, j'ai trouvé le côté canadien très très peu développé. Ça pourrait se dérouler à Paris ou même à Tokyo que l'intrigue du roman n'en serait pas chamboulée d'un poil. J'ai trouvé ça très dommage parce que j'attendais beaucoup de ce contexte urbain, qui au final fait assez carton-pâte. Mis à part quelques allusions à la poutine, ça ressemble peu à l'idée que je me faisais de Toronto. Je n'attendais pas d'exotisme forcené, mais juste un peu plus d'approfondissement. Tant pis...

Par contre, la cour des sorciers de Toronto est, elle, pleine de surprises. Et surtout de personnages intéressants. Parmi eux, l'un d'eux m'a tapé dans l'oeil (le même qui a tapé dans l'oeil de l'héroïne ^^) : Desmond. Drôle, séduisant, torturé, mais aussi plein de contradictions qui le rendent très humains et ajoutent une touche de profondeur, je l'ai adoré dès sa première apparition. Par contre, il a perdu presque tout son capital sympathie au moment où (et c'est un spoiler sans en être un, donc si vous ne voulez rien savoir, sautez au paragraphe suivant en fermant les yeux très fort ^^) il essaie de "séduire" Syldia : c'est quasiment une tentative de viol, et si Syldia ne se laisse pas faire, elle ne le pardonne pas moins après ça. Alors que personnellement, si un gars me fait ça, mais je l'éjecte de ma vie (et je porte même plainte pour harcèlement sexuel). Sincèrement, ça, ça commence à me lourder car c'est dans tous les romans d'urban fantasy ou presque. Le "fantasme" (sic) du "mâle dominant" (double sic) auquel on ne peut pas résister (triple sic). Mais bref, là n'est pas le débat.

Du coup, j'en suis venue à préférer Nolhan, le vampire et petit-ami d'une des sœurs de Syldia. Au final, de tous les hommes en présence, malgré ses vices et ses gros défauts, c'est lui le plus fréquentable de tous ! Et c'est pas peu dire. Pour une fois qu'un vampire réserve de bonnes surprises... en plus, même si c'est un secondaire, on en apprend beaucoup sur lui et, sincèrement, j'espère vivement le revoir dans les tomes suivants ^^

Cette chronique commence à être très longue, il est donc temps de conclure !

Stéphane Soutoul nous livre là un premier tome dynamique, plein de surprises, mais avec un gros manque de couleur locale. Les personnages sont intéressants, les concepts élaborés, mais l'ensemble manque d'approfondissement (et cela reste mon impression générale sur le roman). C'est un défaut qui n'est au final pas si négatif que cela, puisque cela témoigne d'une certaine frustration de ma part, ce qui montre que l'histoire a bel et bien attisée ma curiosité.

RDV est donc pris pour le tome 2, afin de voir si l'essai est transformé...